The Last Advertising Agency On Earth from FITC on Vimeo.
Les performances du passé ne sont pas la garantie des succès futurs.
– Seth Godin
Dans un monde où certaines agences jouent sur les mots, notamment avec le terme media, particule essentielle de l’expression social media, pour faire perdurer les modèles de revenus liés à l’achat d’espaces publicitaires, il ne faut pas s’étonner que les clients soient plongés dans la confusion.
Vous pourrez toujours mettre une bannière sur votre page de Fans Facebook, mais ne vous méprenez pas, ce type d’espaces payants n’a rien à voir avec la philosophie des médias sociaux. Et dans ce domaine, on ne parle plus en terme d’audience, de reach, et d’impression, mais d’engagement: like, post, retweet, etc. Car à la différence du nombre d’impressions d’espaces payants, le nombre de fans de votre page Facebook révèle un nombre de personnes qui vous suivent parce qu’ils l’ont choisi!
Bonjour,
Quand on voit que même des entreprises comme Nestlé se prennent les pieds dans le tapis en devant supprimer dans l'urgence sa page fan après un déluge de commentaires négatifs concernant la présence d'huile de palme dans le produit Kit-Kat, on se dit effectivement que le social media est une révolution qui en dépasse plus d'un!
Rien à voir avec ce post mais comme j'aime beaucoup la tonalité de vos articles, j'aurais aimé lire votre avis sur cette campagne :
http://www.rue89.com/2010/03/29/une-pub-ma-bite-elle-est-dans-le-garage-ca-passerait-144968
Julien
Peut importe la taille de l'entreprise, les médias sociaux sont plutôt récents et malheureusement un grand nombre d'experts auto-proclamés sévissent sur le net. Nestlé est un exemple de mauvaise gestion par le community manager qui n'a pas su modérer et répondre en dialoguant, mais qui a réagit en parfait garde-barrière de la fan page. Un réflexe de communication analogique.
Le "rien à voir" est intéressant. Je découvre cette campagne des 3Suisses.
Je me demande qui est ciblé avec un pareil message s'adressant visiblement à la greluche écervelée. A croire que toute les femmes sont hystériques à la simple idée d'aller faire du shopping ou de porter une jupe droite!
Tout d'abord le point G est bien plus excitant que le shopping. Et lier le consumérisme bassement vil du shopping au point G est une manière effectivement sexiste de rabaisser la sexualité de la femme à un divertissement de bas étage. Cela dit, le shopping est une activité divertissante qui a défaut de rendre (vraiment) heureux les shoppers (hommes ou femmes, ha la société de consommation), remplit nos placards de choses inutiles et rapidement démodées.
La campagne a probablement bénéficié d'un retour presse important, mais pas forcément positif. Cependant la vrai question est: les clientes de 3suisses se reconnaissent-elles dans cette campagne, les futures clientes savent-elles sourire en voyant cette affiche ou cette campagne a-t-elle du plomb dans l'aile? La marque aura-t-elle un retour positif (augmentation du nombre de clientes, chiffre d'affaire en hausse..) suite à cette campagne… reste à voir!
La rédaction de Rue89 a souvent une vision très cynique du monde que j'apprécie, mais il faut dire que leur proposition à l'emporte-pièce "Ma bite, elle est dans le garage" est très drôle mais plutôt maladroite. Le monde de la voiture (hormis la mécanique) est plutôt associée au courbes féminines, non?
Si jamais Julien, l'anonymat sur le web contemporain n'est pas très constructif, même si je laisse le choix aux personnes qui souhaites commenter mes posts.
Merci pour votre réponse que j'ai eu plaisir à lire et à laquelle j'adhère complètement ! Il s'agit peut-être d'une stratégie "tout pour le tout" face à la concurrence asphyxiante de La Redoute qui est armée d'une bien meilleure image pour exploiter la révolution web de la VPC, loin de celle poussiéreuse des 3 Suisses d'habits et napperons pour arrière-grand-mamans. Choquer, surprendre, attirer l'attention, buzzer, plutôt que sombrer dans l'oubli et toucher le point 0 de pdm… by any means necessary.
Par rapport à Nestlé je suis plus réservé, quelque soit la compétence du community manager est-il possible de juguler le déluge de réactions cristallisant les sentiments alter-mondialistes à chacun des scandales qui touchent régulièrement ce type de world company. Et surtout y a-t-il réellement un bénéfice à en prendre le risque, il semble impossible d'atténuer par des arguments ce type de bronca, surtout quand on est manifestement en tort. Pauvre community manager, après avoir été licencié comme bouc émissaire il doit encore se réveiller la nuit en sueur en repensant à cette déferlante.
Concernant l'anonymat je m'en excuse, c'est par pur paresse de ne pas mettre en place une e-reputation cohérente, je n'en abuserai pas. Et je ne voudrais pas que ma mère apprenne que je travaille dans la pub elle me croit pianiste dans un bordel (comme dirait le ringard à la rolex).
Mais je fait partie de vos fans Facebook je suis pas très difficile à trouver 🙂