Nous sommes début décembre. Les décorations de Noël sont déjà installées dans les rues depuis un mois. Comme beaucoup de consommateurs, vous avez déjà pensé aux cadeaux pour vos enfants et la famille. Vous avez démarré les achats à fin octobre et vous avez fait une razzia le jour de Black Friday. Vous êtes paré. Mais avez-vous envoyé vos voeux de Noël d’entreprise? Si ce n’est pas le cas, il est temps de mettre la dinde en mode panique.
Pourquoi vous parler de cela? Si courant décembre vous réfléchissez encore à la Big Idea pour transmettre vos voeux, que vous êtes sur le point d’imprimer ou que vous préparez une application, cela signifie très clairement que vous considérez la fin de l’année comme une corvée du calendrier, coincée entre les demandes de dernière minute de vos clients et les «pitches» pour la nouvelle année. C’est une erreur tactique de relation à la clientèle qui peut stratégiquement coûter cher sur le long terme.
Les voeux de Noël ou de bonne et joyeuse année, appelez-les comme cela vous arrange, sont un rituel social qui crée, maintient et consolide les liens. Dans le domaine professionnel et commercial, c’est une période charnière d’échange qui – sans nécessairement satisfaire un besoin ou un désir – doit renforcer les alliances en valorisant mutuellement clients et partenaires. Dans beaucoup d’entreprises, les voeux de Noël et autres cadeaux gourmands reçus de partenaires, sont très souvent exposés tels des trophées ou consommés sans délai. Cela signifie, qu’au-delà du rituel qui peut nous sembler un geste transpirant de bonnes intentions, les messages et offrandes sont accueillis avec un plaisir qui imprime un souvenir plus ou moins durable. En revanche, leur absence soulève souvent des interrogations. S’agit-il d’un manque de courtoisie, de savoir-vivre, de radinerie, voire un signe de dédain, pire d’hostilité…? A vous de choisir.
Certaines entreprises délivrent des cadeaux à la hauteur des budgets engagés par leurs clients, alors que d’autres traitent tous leurs clients sur un pied d’égalité. Mais que faire du bling bling? L’important n’est-il pas finalement le geste! Lorsque le rituel des voeux de fin d’année s’avère une civilité nécessaire, briller par son absence ne semble pas de bonne augure pour les affaires à venir. En définitive, si vos clients ou vos partenaires font partie de votre aventure et de votre succès commercial, il est grand temps de leur montrer qu’ils comptent pour vous. Spread the love.
En cette saison des Fêtes, permettez-moi de vous souhaitez tous mes meilleurs voeux pour la nouvelle année.
P.S. Note pour Bertrand Dufresne: cette fois, un titre clair et explicite.
Ce article est publié initialement dans les Chroniques com.stratégique sur cominmag.ch