L’autre jour, fascinée par les rayons vides à la Coop (je vous rassure, je ne m’acharne pas sur ce magasin, j’y fait souvent mes courses et apprécie la marque, mais voilà un constat est un constat) j’ai publié via Instagram sur Twitter l’image du rayon StudioLine de L’Oréal complètement vide. La forte hausse du franc suisse et des négociations périlleuses avec certains fournisseurs ont poussé Coop à prendre des dispositions particulières, mais là n’est pas le sujet de mon billet.
Little Bets is based on the proposition that we can use a lot of little bets and certain creative methods to identify possibilities and built up to great outcomes. At the core of this experimental approach, little bets are concrete actions taken to discover, test, and develop ideas that are achievable and affordable. They begin as creatives possibilities that get iterated and redefined over time, and they are particularly valuable when trying to navigate amid uncertainity, create something new, or attend to open-ended problems. When we can’t know what’s going to happen, little bets help us learn about the factors that can’t be understood beforehand. The important thing to remember is that while prodigies are exceptionally rare, anyone can use little bets to unlock creative ideas.
– Peter Sims, Little Bets – How breakthrough ideas emerge from small discoveries
Pourquoi cette citation?
Little Bets est LA philosophie qui soustend le projet 50/50 – Make or Break, une idée originale de Made by Many et Good for Nothing pour lever des fonds en faveur de l’Afrique de l’Est – sous caution de l’UNICEF (UK): 50 projets d’agences digitales pendant 50 jours, soit jusqu’au 16 octobre pour la Journée mondiale de l’alimentation.
Si la Coop dispose d’une stratégie marketing exemplaire au niveau du e-commerce avec Coop@home aussi bien en version online que sur mobile, elle semble avoir encore un très fort potentiel de développement sur les médias sociaux, en particulier au niveau du Customer Care.
Hier, à la pause de midi je me suis rendue dans la Coop de mon quartier pour faire quelques achats. Et lorsque je me suis approchée d’un bac réfrigéré, j’ai aperçu avec stupeur un insecte à côté d’une barquette de carpaccio. J’ai pris le parti de ne pas alerter le personnel et de prendre une photo que j’ai publiée sur mes comptes personnels et sur le mur de trois pages Facebook arborant le logo du détaillant: Facebook Page Coop (Schweiz) – j’ai un doute sur le caractère officiel de cette page, mais je recommanderai à Coop si elle ne détient pas les accès de cette page d’en faire le claiming -, Coopération Magazine et Coopzeitung.
Ma dernière chronique faisait l’éloge de la mort de la publicité. Aujourd’hui, je vais casser des murs.
Casser les murs de l’entreprise – Une marque est quelque chose de vivant. Une marque est une conversation ininterrompue aussi bien online qu’offline. Une part généreuse de cette conversation prend d’ailleurs place hors des murs de l’entreprise. Il s’agit maintenant de mettre sa peur de côté, de ne plus se cacher derrière un site vitrine et un call-center en one-to-one avec le client, mais de faire fructifier tous les feedbacks – positifs et négatifs – afin de les mettre au service de deux entités: votre marque/entreprise et les consommateurs/utilisateurs.
Festival de culture post-digitale, l’OFFF – sous le thème “YEAR ZERO” – a souhaité un retour aux sources dans une tonalité fin du monde des plus dépouillée et dérengeante. Puissant lieu d’inspiration et d’incubation de la création contemporaine numérique, le festival a offert comme à son habitude un choc visuel et cérébral des plus stimulants. Voici donc réunis les meilleurs moments que nous avons documentés au fil de l’événement grâce aux tweets, photographies (traditionnelles avec un “appareil de photo”), instagrams et matériels vidéo créés par nous participants, agences et artistes présents.
Le festival a terminé en apothéose avec l’intervention de deux énormes références: Erik Spiekermann et Stefan Sagmeister. Comme chaque année, nous avons assisté à la diffusion du “Main Title”, soit un court-métrage-générique annonçant tous les artistes et agences ayant participé à l’édition du OFFF. Cette année, c’est l’agence PostPanic qui a relevé le défi avec un film “insane” mais remarquable.