Quand la fiction et la mise en abyme permettent d’ouvrir les yeux, les choses ne sont plus ce qu’elles paraissent et les risques qui inquiètent sont subitement très différents de ceux qui tuent vraiment. L’effroi suscité devient alors une motivation positive au changement de comportement. A titre d’exemple, deux campagnes récentes.
Client: Sécurité Routière, France
Campagne: Ne laissons pas une personne qui a bu reprendre le volant (2009)
Agence: Lowe Strateus
Client: Women’s aid campaign, Royaume-Uni
Campagne: CUT (2009)
Agence: Grey London
es risques que nous pouvons contrôler engendrent beaucoup moins d’effroi que ceux qui nous échappent. A ce titre, “mourir dans un attentat terroriste (ou de la vache folle) est perçu comme totalement effroyable; mourir d’un infarctus curieusement pas”.
RISQUE = DANGER + EFFROI
Lorsque le danger est grand et que l’effroi est faible, les gens ont tendance à sous-estimer le risque”. Sous le principe de contrôle et de déni: conduire sa voiture, effets à long terme des habitudes alimentaires, taux d’activité/sédentarité, laisser ses enfants jouer autour de la piscine du voisin, etc.
RISQUE = DANGER + EFFROI
Lorsque le danger est faible et que l’effroi est grand, ils surestiment le risque”. Ici nous sommes dans le domaine de la perte de contrôle et du fantasme: Prendre l’avion, mourir dans un attentat, être contaminé par un virus mortel ou contracter une maladie orpheline, envoyer ses enfants passer le weekend chez une copine dont les parents possèdent une arme à feu, etc.
Post inspiré librement par la lecture de Steven D. Levitt.