Le web sous l’angle de l’UX (User Experience), de l’accessibilité, du design ou encore des standards ouverts sont des sujets pointus et parfois très techniques. La semaine dernière je me suis rendue à Paris Web 2010 pour suivre la 5e édition de cet événement qui réunissait plusieurs centaines de spécialistes durant 2 jours. Une conférence de haut niveau mafois très franco-francophone même si plusieurs intervenants anglo-saxons étaient invités.
Qu’est-ce que peut bien faire un Digital Strategic Planner dans pareille conférence de geeks? Comme dans toutes les branches, afin de mieux dialoguer avec les clients, les agences ou les indépendants avec lesquels je travaille rien ne vaut une immersion totale pendant 2 jours.
Sur la quinzaine de présentations que j’ai eu l’occasion de suivre, la conférence de Matthieu Mingasson (@activeside) sur La méthodologie du design d’expérience utilisateur a particulièrement retenu mon attention. La méthodologie décrite, basée sur la collaboration et l’agilité, repose sur 5 niveaux: découverte, concept, organisation, design et management de production. Un processus itératif, simple et clair qui résonne avec les techniques de planning. En voici le résumé ci-dessous.
Dans un passé encore récent, un message contrôlé par une entreprise pouvait à lui seul définir l’image d’une marque. De nos jours, le paysage médiatique hyper-fragmenté ne va pas sans favoriser la dispersion de la marque. Alors comment conserver une unité de marque dans le monde digitalisé?
Dire. Faire. Vivre. Tout ce que vous faites et dites fait partie de votre marque. Le consommateur/utilisateur peut participer dans le message de votre marque, le faire sien et le modifier. Cette diffusion de valeur à partir d’une source unique vers le plus nombreux (one-to-many) démocratise la marque, en la rendant plus proche des consommateurs. La marque ne peut plus être contrôlée, elle prend vie. Si vous souhaitez faire participer les consommateurs dans l’échange, et faire partie de leur quotidien, votre marque doit devenir un «objet social» prêt à suivre son propre chemin.
Marque. Conversation. Intégration. Le digital dans toutes ses déclinaisons – web, social media, gaming, mobile, géolocalisation… – représente une opportunité pour la marque de modifier sa relation au consommateur/utilisateur. Lire la marque d’un point de vue digital global, c’est s’assurer que tout ce qu’elle véhicule sera convoyable sur tous les points de contact existants pour générer un écho auprès des différents publics et communautés. A l’instar de la marque américaine Zappos, chantre du Social Business, l’approche globale de la marque nécessite dès le début du projet l’implication de tous les stakeholders: R&D, Marketing, Vente, HR, PR… afin de donner l’impulsion nécessaire à tous les niveaux de l’entreprise. En effet, comment pourriez-vous avoir un compte Twitter sur lequel vous répondez promptement de manière efficace quand votre hotline ou l’expérience au point de vente contredisent cette qualité de service… et inversement.
Impulsion. Influence. Cohérence. Les stratégies de marque sont encore rarement initiées par le digital, mais le digital s’insinue partout: actualités, divertissement, shopping, voyage, domaine professionnel, sphère privée. De nouvelles opportunités s’offrent aux marques. La portabilité des appareils personnels fonctionnant sur WIFI et 3G donne accès à une masse d’informations que l’utilisateur peut librement utiliser ou enrichir on-the-go. Ces appareils sont au final des dashboards d’influence dont «je» est le centre. Marque personnelle, PME, marque de luxe, agence, même combat? Nous contrôlons tous le message de marque jusqu’au moment où nous l’émettons. Cependant, les conversations sont susceptibles de prendre une orientation qui nous échappe. La marque doit en définitive démontrer sa cohérence identitaire à travers tous les points de contacts. Cela s’exprime évidemment par sa capacité à écouter, comprendre et interagir avec autrui.
Suite à une récente expérience très désagréable de perte de données sur Whatsapp, je publie ce poste pour préciser à quel point chacun est responsable de son ignorance.
J’utilise un grand nombre d’applications qui font appel au cloud (ce qui n’est pas le cas de l’application Whatsapp qui les stocke dans iTunes), ce nuage de données qui est dans l’Internet. Très pratique, les données contenues dans le cloud sont accessibles à tout moment à partir de différents appareils: ordinateur, portable, tablette, via une interface online ou une application dédiée… Le cloud permet d’alimenter un compte personnel et de collaborer en ligne, offrant une productivité accrue. Rien de plus simple pour mettre à jour ses notes lors d’une conférence avec l’application Evernote, les éditer dans le train du retour et les récupérer à partir de mon ordinateur pour publier un billet sur ce blog.
Mais voilà, les données que je mets dans le cloud, sorte de “everywhere-anywhere”, ne sont pas sur ma machine et en cas de panne ou de hacking du fournisseur de service, je suis susceptible de perdre l’ensemble des informations stockées. Catastrophe! Le récent cas de perte de données chez Evernote laisse songeur.
Avoir ses fichiers ou des projets entiers dans le cloud est très pratiques certes, je suis la première à utiliser ces services. Cependant dépendre exclusivement de ressources extérieures est aussi risqué que de donner les clés de son appartement au premier venu. C’est un biais comportemental. Nous maintenons un comportement donné alors que nous avons connaissance des risques encourus. Existe-il un obstacle insurmontable? Non, nous savons comment y remédier. Save. Save. Save.
Voici trois règles simples pour l’utilisation d’application dans le cloud:
1) Utilisation temporaire pour le partage d’information ou l’alimentation du compte en vue d’un usage ultérieur.
Exemple. Evernote. Prise de note lors d’une conférence pour la rédaction d’un billet à publier sur le blog.
2) Stockage dans le cloud – mais avec une copie sur vos propres disques durs – de fichiers importants qui doivent être accessibles en tout temps et à jour.
Exemple. Drop Box. En rendez-vous client il est parfois utile d’avoir certains fichiers sous la main.
3) Les fichiers essentiels sont sauvés sur le disque dur dont vous faites un backup chaque semaine. En particulier si votre machine est un portable que vous emmener partout avec vous.
Exemple. Evident, non! Il suffit de la faire.
PS. Simple ne signifie pas facile. Depuis peu, je m’efforce de rédiger chaque billet du blog sur Pages ou Word au lieu de les taper stupidement dans l’interface administrateur pour mieux les perdre quand le système tombe. C’est du vécu.
Jeudi dernier j’ai passé la journée à TEDxTransmedia (@tedxtransmedia) avec quelques broadcasters et producteurs internationaux passionnés par un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui prend une importance croissante dans l’entertainment marketing : le transmedia.
Je vous arrête dans votre élan! Qu’est ce que le trans…? Cousin du crossmedia, le transmedia n’est pas une innovation récente, mais un storytelling immersif doublé d’une décentralisation autoriale. Le storytelling transmedia offre la consolidation d’un univers diégétique et transforme ce dernier en oeuvre d’art totale. Là où le crossmedia raconte simplement la même histoire indifféremment du canal, le transmedia offre un vrai puzzle narratif.
Oui, je vous assure que vous y avez déjà goûté, pensez à Walt Disney et ses personnages, ses BD, ses films et ses parcs à thèmes qui sont autant de points d’entrée qui permettent de tisser des liens réels avec les personnages fictifs. A l’instar de la saga Star Wars et sa déclinaison de produits en livres, jeux, figurines, jeux de rôles multipliant les passages entre notre quotidien (surtout celui des fans) et le monde de Darth Vador. D’autres encore: Superman ou Matrix, mais surtout Batman The Dark Knight (2008) avec le site whysoserious.com (qui n’est autre que le site du Joker!) qui a fait triper les fans en chasse d’indices macabres bien avant que le film ne sorte. Cela rappelle aussi les techniques utilisées innocemment pour la promotion du film Blair Witch Project (1999) ou plus récemment Avatar (2009) dont certains spectateurs fascinés par la culture des Na’vi sur Pandora cherchent à revivre l’expérience en étudiant sa langue. Immersion? C’est le moins que l’on puisse dire.
En 2008 lors d’un voyage à New York, un panneau publicitaire m’avait intriguée à Times Square. Une pub pour une compagnie aérienne bien connue et disposant manifestement d’un solide budget média: Oceanic. Déjà entendu parlé? Lorsque je me suis rendue sur le site web indiqué Find815.com, la réalité a rejoint la fiction… La compagnie aérienne de la série LOST et celle de cette publicité ne font qu’un. Inutile de dire que cet élément a alimenté l’intrigue et donné du fil à retordre aux spectateurs/utilisateurs aussi bien online que offline.
En clair… le transmedia?
Parmi les trois éminents spécialistes du transmedia, deux d’entre eux ont fait le déplacement à TEDxTransmedia. L’évolution technologique ces dix dernières années ne va pas sans accélérer l’introduction du transmedia dans quasiment toutes les productions actuelles. En voici les quelques aspects principaux:
Henry Jenkins (@henryjenkins, qui n’était pas présent à TED) a été le premier à définir le terme transmedia en 2003 dans Technology Review.
Transmedia storytelling is storytelling by a number of decentralized authors who share and create content for distribution across multiple forms of media. Transmedia immerses an audience in a story’s universe through a number of dispersed entry points, providing a comprehensive and coordinated experience of a complex story. Henry Jenkins, Convergence Culture
Steven Dinehart (@stephendinehart), designer et spécialiste du storytelling insiste sur le rôle métamorphosé du public. De passif à actif, le public devient conjointement spectateur, utilisateur et joueur, soit VUP comme le définit Dinehart: viewer/user/player. Ce concept paraît évident en gaming ou pour ceux qui connaissent bien les médias sociaux, mais il est nouveaux pour la télévision. Engager et participer sur ces différentes plateformes est un comportement normal et intégré pour les Millennials (Génération X, nés après 1980 et âgé de 18 à 30 ans).
In a transmedial work the viewer/user/player (VUP) transforms the story via his or her own natural cognitive psychological abilities, and enables the Artwork to surpass medium. It is in transmedial play that the ultimate story agency, and decentralized authorship can be realized. Thus the VUP becomes the true producer of the Artwork. The Artist authored transmedia elements act a story guide for the inherently narratological nature of the human mind (see illustration) to become thought, both conscious and subconscious, in the imagination of the VUP. Stephen Dinehart
Jeff Gomez (@Jeff_Gomez) ne se présente plus. S’inspirant des nouvelles possibilités d’intertextualité et de la mutliplicité croissante des plateformes de média, il tisse grâce à un solide planning stratégique de riches histoires qui propulsent l’utilisateur dans un monde immersif. Ces productions remarquables offrent de nouveaux flux de revenu. Quelques clients et projets: Halo (Microsoft), Le pirate de Caraïbe (Disney), Avatar, Happiness Factory (Coca-Cola). Jeff Gomez ne se résume pas. Ci-dessous une vidéo qui vous donnera une idée de sa vision.
Coup de coeur
La journée était riche d’une dizaines d’intervenants. Outre Jeff Gomez qui a su tenir son public en haleine, Frédéric Kaplan (@frederickaplan) a su captiver l’assistance avec une démonstration de QB1, l’ordinateur – fruit de ses recherches – avec lequel l’utilisateur interagit uniquement par le mouvement.
Christopher Sandberg (@thecompanyp) Creative Director suédois et CEO de la prolifique The Company P a remporté un Emmy Award en 2008 pour la production transmediale The Truth about Marika. Son maître mot est: “Start with dreams, forget technologies and think about what you convey”.
Enfin Dan Hon (@hondanhon) de Wieden+Kennedy London – que j’ai déjà eu l’occasion d’écouter lors de la récente PSFK Conference London. Partant d’un point de vue très personnel, Dan nous a expliqué que lors de ses études d’avocat, il était avant tout un “geek procrastinateur” (il se définit ainsi). En 2001, il regarde le film A.I. Artificial Intelligence et se met en quête de rencontrer Jeanine Salla créditée au générique dans le team scientifique en tant que Sentiment Machine Therapist. Les êtres artificiels ont-ils une âme? Pas pour l’instant. Mais en contactant Salla, il va découvrir que cette scientifique du futur fait partie d’une vaste opération transmédiale. Plus sur le Mystère A.I.
Jeanine Salla is a fictional character who was created as part of a marketing scheme for the film “Artificial Intelligence”. Jeanine Salla was a name placed in countless clues in film posters, websites, previews, and commercials. Starting from her name, people were drawn into a highly complex interactive “game” that involved websites, phone calls, emails, faxes, and teams of “players” working around the world to solve the clues. IMDb
En quoi le transmedia est-il d’intérêt pour le planning stratégique?
Cela fera l’objet d’un projet billet.
Avez-vous déjà observé ces mouches qui effectuent inlassablement des triangles au centre de la pièce et proche du plafond…
C’est parfois le sentiment que j’ai lorsque le matin je me réveille, saisis mon iPad, ouvre l’application mail, trie et lit les derniers courriers arrivés, ensuite lance l’app Twittlator pour ausculter mon compte Twitter, puis mon compte Facebook sur Safari et la Fan Page What about The Fridge?, extension du présent blog. Après ce rituel absolument intégré, intervient un moment de choix: la lecture des news. Je passe au minimum trois quarts d’heure à lire les flux RSS – préalablement collectés dans Google Reader – sur mon application Reeder, soit près de 500 blogs tout de même. Fort heureusement, ils n’ont pas tous le même rythme de publication! Une fois ce rituel accompli avec méthode, le reste de la journée peut se dérouler sans encombre. A moins que…. sans y prendre garde, la journée ne se déroule à switcher d’une plateforme à une autre en quête frénétique de l’ultime information à ne pas manquer, source évidente d’anxiété proportionnellement relative à la fraîcheur et la pertinence de cette denrée périssable. Les journées n’ont que 24 heures et la redondance absolue qui inonde le web (et le cerveau!) laisse une certaine fatigue à celui qui n’y prend garde.
En terme de productivité, vous l’aurez deviné, il n’est pas optimal de rester connecté en permanence à tous ces réseaux sociaux, d’ailleurs je m’en garde bien. Je consulte régulièrement mes comptes durant la journée – un tweet par ici, un commentaire par-là, mais je ne reste pas online, c’est trop chronophage. Cependant, si mon emploi du temps me le permet, je consulte environ toutes les 2-3 heures mes profils les plus “real-time” entendez par-là Twitter et Facebook (essentiellement la Fan Page qui est un point de contact professionnel).
Alors, peur de rater une information IMPORTANTE et INCROYABLE ou hyper PERTINENTE pour un projet en cours?
Si cette information est si ESSENTIELLE, les différentes communautés de médias sociaux (Twitter, Facebook, etc.) et communautés d’intérêts (planners, designers, programmeurs, journalistes, etc.) se chargeront de faire le tri, de la véhiculer et la répéter jusqu’à saturation. A moins de vivre sous une pierre, il sera difficile d’y échapper. Bien sûr, vous ne serez pas dans les early adopters ou early RTweeteers, quoique cela dépend encore de votre domaine d’expertise. Et si l’information est très spécialisée et qu’elle n’apparaît qu’une fois sur un blog underground ou pointu mais indispensable et bien à vous de découvrir et aller à la rencontre de cette nouvelle source qui alimentera votre réflexion…
En bonne GTD-iste (Get Things Done – GTD, processus de productivité par David Allen), les tâches sont agendées (même si répétitives), certes. Inutile de dire que malgré cela, lorsque j’ai trié, répondu et /ou effacé les messages de ma boîte mail, je n’ai qu’une envie, faire un refresh… juste au cas où.
La nouvelle édition de l’étude “Defining Social Media in Switzerland” est désormais disponible. Que font les utilisateurs sur les réseaux sociaux en Suisse? Quel âge ont-ils? Où sont-ils? Et à quelle fréquence visitent-ils les plateformes? Voici une overview des principales plateformes de médias sociaux pour le marché Suisse. Voici la dernière mise à jour.
Depuis octobre 2009, je publie tous les 2 mois les statistiques des réseaux sociaux les plus populaires en Suisse afin de dresser une image concrète de l’évolution du marché. Retrouvez l’ensemble des études sur Slideshare.
A go-to source for new ideas, telle est le slogan de PSFK, l’agence de recherche en tendances et innovation basée à New York et fondée par Piers Fawkes. Depuis des années PSFK, est une ressource sans pareille pour les planners. A la mi-septembre, je me suis rendue à Londres avec MC Casal (@mccasal) pour participer à l’édition européenne de leur conférence. Un seul jour certes, mais d’une grande richesse.
L’événement rondement mené par Piers Fawkes – accompagné pour l’occasion de deux PSFK Trends Analyst, Jeff Weiner (@jgweiner) et Kyle Studstill (@kylecameron), était organisé en 4 modules thématiques: Inspired Interactions, Visionary Experiences, Art and Reaction et enfin Connecting a Better World.
Pour la petite histoire, MC Casal et moi-même avions déjà rencontré Kyle IRL cet hiver à New York. Force est de constater que les technologies émergentes permettent de s’intéresser à certaines personnes et profils, de rester en contact et finalement de concrétiser ce lien. Des rencontres tout simplement impossibles en d’autres circonstances. C’est donc avec un très grand plaisir que nous avons eu l’occasion de prolonger la conférence le lendemain autour d’une bière à Bateman St. avec Kyle.
Mais revenons à notre conférence…
A en croire les différents intervenants de cette journée, et cela me semble bien résumer le propos de cette édition: la collaborativité, l’expérience qu’elle génère et le storytelling de certains sont autant d’aspects qui ont traversé toute cette journée inspirante, si ce n’est tout ce week-end londonien.
INSPIRED INTERACTIONS – Le travail de Usman Haque (@uah) s’inspire essentiellement des connections des utilisateurs avec des objets ou des dispositifs, leurs environnements et leurs participations. Haque développe des systèmes participatifs tel que Primal Source, Pachube, Natural Fuse qui impliquent une collaborativité dont le bon fonctionnement et la réussite de l’expérience dépendent de l’engagement responsable des contributeurs.
VISIONARY EXPERIENCES – Dougald Hine (@dougald) de l’agence Space Makers nous a montré comment sont agence a fait renaître une allée marchande à Brixton. Partant du postulat que le marché est non seulement un lieu de transaction, mais avant tout un lieu social de rencontre.
Dougald Hine. Notes de Jason Mesut
ART AND REACTION – Avec son projet Toaster, Thomas Thwaites a démontré qu’un appareil aussi banal et simple que le toaster, composé de 400 pièces, est une somme de techniques industrielles complexes. Construire un toaster à partir de zéro – il a lui-même fondu de la roche pour en extraire le fer – lui a coûté plus de 100’000 £ et près d’une année de recherches pour dénicher les matières et compositions. C’est à vous dégoûter du prix qu’il est vendu dans le magasin du coin.
CONNECTING A BETTER WORLD – Matt Jones (@moleitau) de Berg London est venu en chaussettes (sic) nous parler de nearness avec la multiplication des projets comportant des puces RFID ou encore du site How Big Really, un projet de la BBC, qui permet de prendre conscience de la taille des événements historiques à l’échelle de dimensions qui nous parlent. Quelle surface couvrirait les inondations du Pakistan en Europe? C’est surprenant. Matt Jones nous a aussi entretenu d’un phénomène que nous ne pouvons ignorer: le endless digital now, soit l’atemporalité dans la culture. Que restera-t-il de tout cela? Jones botte en touche et cite Russell Davies:
Par ailleurs, l’équipe de PSFK n’a pas manqué de présenter deux rapports qu’elle a récemment publié et que vous pourrez facilement vous procurer, si cela n’est pas déjà fait: The future of Health et The Future of Retail.