Que vous soyez du côté client ou du côté agence, rien n’y change, nous sommes avant tout des consommateurs de biens et de services. De la pâte dentifrice aux chaussures de sport, du moyen de transport à la sélection des légumes au supermarché ou de votre façon de lire, vous êtes confronté à longueur de journée à des choix – dont certains sont devenus des routines esquivant ainsi la decision fatigue. Les bonnes expériences vous confortent dans vos choix et renforcent à chaque contact le lien que vous tissez avec une marque ou une habitude de consommation. Néanmoins, il n’existe pas que des expériences positives. Lorsqu’au contact de la marque vous n’avez pas affaire au même son de cloche sur un site, au magasin ou en appelant le call-center l’incompréhension vous gagne.
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Si vos utilisateurs ont un problème, alors votre marque aussi. Comment le digital peut-il y répondre?
Une mauvaise expérience au check-in de l’aéroport, mon voisin dégaine son smartphone et filme. Je parie que cette video ira pourrir le mur de la compagnie et engendrera un flot de commentaires des malheureux passagers compagnons d’infortune, comme chacun sait la plainte est toujours plus aisée que la louange, surtout lorsque la situation est émotionnelle. Un caviar d’aubergine périmé au supermarché, c’est avec une jolie photo d’excroissances poilues et un gros plan de la date de péremption que cela se propage sur Flickr, Facebook et Twitter via Instagram. Ce qui, il y a encore peu, pouvait se solder par un courroux confiné est aujourd’hui au quotidien une vérité qui peut se propager publiquement et éclabousser une marque. Sans oublier la mémoire algorithmique sans faille des moteurs de recherche. Oui, c’est un problème.
Présentation que j’ai eu l’occasion de donner lors de la conférence First Rezonance Médias sociaux : Si tu ne vas pas à la communauté, la communauté ira à toi du 22 septembre 2011 à Lausanne (Vaud). Ce First co-construit avec Relax In The Air, a eu lieu dans le cadre du lancement de la 2ème édition du cours SAWI de “Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne”.
Le keynote de mon intervention:
Médias Sociaux: Intégration et perspectives, First Rezonance, #SMSCL from Relax In The Air
Trop souvent, nous voyons émerger des pages Facebook qui affichent en 3-4 semaines un nombre impressionnant de fans. Comment expliquer ce score démesuré? Est-ce le résultat foudroyant d’une campagne publicitaire online, d’un concours (techniques traditionnelles), d’un don surnaturel du Community Manager ou de l’achat de fans au kilo? Face à ces générations «spontanées», je me suis interrogée.
L’autre jour, fascinée par les rayons vides à la Coop (je vous rassure, je ne m’acharne pas sur ce magasin, j’y fait souvent mes courses et apprécie la marque, mais voilà un constat est un constat) j’ai publié via Instagram sur Twitter l’image du rayon StudioLine de L’Oréal complètement vide. La forte hausse du franc suisse et des négociations périlleuses avec certains fournisseurs ont poussé Coop à prendre des dispositions particulières, mais là n’est pas le sujet de mon billet.
Little Bets – Construire des solutions au lieu de démarrer avec une réponse
Little Bets is based on the proposition that we can use a lot of little bets and certain creative methods to identify possibilities and built up to great outcomes. At the core of this experimental approach, little bets are concrete actions taken to discover, test, and develop ideas that are achievable and affordable. They begin as creatives possibilities that get iterated and redefined over time, and they are particularly valuable when trying to navigate amid uncertainity, create something new, or attend to open-ended problems. When we can’t know what’s going to happen, little bets help us learn about the factors that can’t be understood beforehand. The important thing to remember is that while prodigies are exceptionally rare, anyone can use little bets to unlock creative ideas.
– Peter Sims, Little Bets – How breakthrough ideas emerge from small discoveries
Pourquoi cette citation?
Little Bets est LA philosophie qui soustend le projet 50/50 – Make or Break, une idée originale de Made by Many et Good for Nothing pour lever des fonds en faveur de l’Afrique de l’Est – sous caution de l’UNICEF (UK): 50 projets d’agences digitales pendant 50 jours, soit jusqu’au 16 octobre pour la Journée mondiale de l’alimentation.
Si la Coop dispose d’une stratégie marketing exemplaire au niveau du e-commerce avec Coop@home aussi bien en version online que sur mobile, elle semble avoir encore un très fort potentiel de développement sur les médias sociaux, en particulier au niveau du Customer Care.
Hier, à la pause de midi je me suis rendue dans la Coop de mon quartier pour faire quelques achats. Et lorsque je me suis approchée d’un bac réfrigéré, j’ai aperçu avec stupeur un insecte à côté d’une barquette de carpaccio. J’ai pris le parti de ne pas alerter le personnel et de prendre une photo que j’ai publiée sur mes comptes personnels et sur le mur de trois pages Facebook arborant le logo du détaillant: Facebook Page Coop (Schweiz) – j’ai un doute sur le caractère officiel de cette page, mais je recommanderai à Coop si elle ne détient pas les accès de cette page d’en faire le claiming -, Coopération Magazine et Coopzeitung.