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Stalk me on the internet

Archive: Social Media

Le scénario suivant se déroule: Une entreprise crée une page Facebook ou un compte Twitter et publie des nouvelles de son entreprise. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’entreprise s’impatiente de ne pas voir de retour sur cette coquille vide. «Pourquoi personne ne like-t-il nos nouvelles si intéressantes?», «Et cette page… elle peine a décoller pourtant tout le monde est sur Facebook»! Cette entreprise a malheureusement tort de croire qu’il suffit d’ouvrir un compte et de publier trois fois rien au sujet de ses produits ou services pour que cela fonctionne. Pourquoi cette attitude est-elle agaçante?

Que vous soyez une marque ou une personne, créer un profil sur les médias sociaux prend 2 minutes. Nous sommes tous d’accord sur ce point. Déjà 1 milliard de personnes l’ont fait sur Facebook. Alors pourquoi une entreprise devrait-elle investir plusieurs dizaines – voire centaines – de milliers de francs dans une stratégie, un programme social media et des campagnes ponctuelles? Selon le rapport Studie Social Media Schweiz (Bernet & ZHAW, 2012) seul 53% des entreprises suisses ayant une présence sur les médias sociaux ont formulé une stratégie adhoc soit au niveau entreprise, soit plus modestement au niveau d’un département. Quelle hécatombe! 46% des entreprises suisses qui n‘ont aucune stratégie. Et que pourraient améliorer les 53% déjà présentes?

Présentation que j’ai eu l’occasion de donner lors de la conférence First Rezonance Médias sociaux : Si tu ne vas pas à la communauté, la communauté ira à toi du 22 septembre 2011 à Lausanne (Vaud). Ce First co-construit avec Relax In The Air, a eu lieu dans le cadre du lancement de la 2ème édition du cours SAWI de “Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne”.

Le keynote de mon intervention:


Médias Sociaux: Intégration et perspectives, First Rezonance, #SMSCL from Relax In The Air

L’autre jour, fascinée par les rayons vides à la Coop (je vous rassure, je ne m’acharne pas sur ce magasin, j’y fait souvent mes courses et apprécie la marque, mais voilà un constat est un constat) j’ai publié via Instagram sur Twitter l’image du rayon StudioLine de L’Oréal complètement vide. La forte hausse du franc suisse et des négociations périlleuses avec certains fournisseurs ont poussé  Coop à prendre des dispositions particulières, mais là n’est pas le sujet de mon billet.

Si la Coop dispose d’une stratégie marketing exemplaire au niveau du e-commerce avec Coop@home aussi bien en version online que sur mobile, elle semble avoir encore un très fort potentiel de développement sur les médias sociaux, en particulier au niveau du Customer Care.

Hier, à la pause de midi je me suis rendue dans la Coop de mon quartier pour faire quelques achats. Et lorsque je me suis approchée d’un bac réfrigéré, j’ai aperçu avec stupeur un insecte à côté d’une barquette de carpaccio. J’ai pris le parti de ne pas alerter le personnel et de prendre une photo que j’ai publiée sur mes comptes personnels et sur le mur de trois pages Facebook arborant le logo du détaillant: Facebook Page Coop (Schweiz) – j’ai un doute sur le caractère officiel de cette page, mais je recommanderai à Coop si elle ne détient pas les accès de cette page d’en faire le claiming -, Coopération Magazine et Coopzeitung.

Au début du mois de juillet, j’étais invitée en tant que speaker à l’event MobileMonday dans les locaux de Hyperweek à Genève. Thème de cette édition: MoMo #25, Social Media – Is it all hype or are there real revenues to be made? Dans un contexte digital en constante mutation, 4 intervenants ont donné leur vision du futur proche et plus lointain du mobile.

Les autres intervenants de cette édition:

  • Raphael Briner, Founder & CEO – Hyperweek
  • Edouard Lambelet, Co-founder & CEO – SmallRivers
  • Matthias Luefkens, Associate Director Digital Media – World Economic Forum

J’ai souhaité élargir le débat en abordant les technologies et usages à venir qui vont modifier notre façon de vivre.

Lire aussi le billet de Walter Schärer pour un résumé de mon intervention: Social Media in Switzerland – Relax In The Air digital agency at Mobile Monday Geneva

Il y a déjà quelques semaines, j’ai effectué un sondage en anglais sur le Personal branding on social media. Le but de ma démarche consistait à creuser sur les résultats de l’étude Defining Social Media in Switzerland (qui paraît désormais 2 fois par année, au printemps et à l’automne) et aussi à comparer les usages des principaux réseaux sociaux professionnels, tels que Linkedin, Xing, Viadeo, Naymz, Plaxo.

Objet du sondage: Your personal brand is your social value in the Internet. The purpose of this short survey is to define on what professional platforms you have a profile and why?

Questions et plateforme utilisée: TwTSurvey

Période: 17.01.2011-23.01.2011

Durant la période de récolte d’information, 27 personnes provenant d’Europe et principalement de Suisse ont participé. Ce sondage n’est certes pas représentatif, mais confirme d’autres sources de données (voir statistiques) et donne une tendance de l’avancée de Linkedin.

Personal Branding on Social Media

1- On what professional platform do you have a profile?

Linkedin se démarque clairement des concurrents.

2- How many times a week do you connect to your profile (Linkedin or Xing or Viadeo…)?

Lors du sondage, j’ai manifestement touché des heavy users. Entre “Several time a week” et “Mostly every day”, il n’ya probablement pas beaucoup de différence. Pour insérer de nouveaux contacts, parcourir un CV, entrer ou rester en contact, démarcher, commenter, participer et discuter avec d’autres utilisateurs sur des sujets précis.

Evidemment, certains utilisateurs (les “Less than once” et les “Once”) ne manqueront pas d’utiliser Linkedin comme un dépôt statique de leur CV et un flux de nouvelles qui leur permet de savoir qui fait quoi dans leur branche. Selon l’échelle technographique de Forrester, ces personnes sont typiquement des “spectateurs”: ils observent, mais ne participent pas.

3- Do you concentrate on one social network in particular?

Avec le recul, j’aurais très bien pu poser la question ainsi: “A part votre réseau social professionnel préféré – sur lequel vous concentrez vos efforts (p.ex.Linkedin) – quel est la seconde plateforme que vous consultez fréquemment et sur laquelle vous êtes actif?”

4- If yes, which one?

En Suisse, les deux réseaux les plus importants sont Linkedin et Xing. A voir les statistiques de Doubleclick AdPlanner (tableau ci-dessous) Viadeo, Plaxo et Naymz sont à la traîne avec moins de 0.5% de pénétration.

5- For what reason do you concentrate on this social network in particular?

Les utilisateurs vont naturellement – et selon la tendance de leur propre industrie – là où se trouvent leur clients, partenaires, fournisseurs, employeurs, etc. En Suisse, on assiste à une bataille entre l’Américain Linkedin et l’Allemand Xing. Si Linkedin est bien implanté en Suisse romande et en Suisse allemande, Xing séduit très fortement nos amis d’outre Sarine. Bref, pour une carrière nationale, il faudrait être actif sur les deux réseaux.

6- What type of activity do you have on those types of social networks?

Les journées ne sont pas élastiques. La plupart des utilisateurs consultent, mais sans interagir et participer aux débats offerts sur les plateformes… par manque de temps, par méconnaissance de l’outil, par peur. Probablement un mélange des trois. En effet, Linkedin est un fabuleux outil de veille, et si vous n’avez pas beaucoup de temps à disposition, cela permet de garder tous ses contacts up-to-date sans que vous ayez à vous enquérir de ce qu’est devenu ou fait un tel.

7- In which country do you live?

  • CH: 21
  • Allemagne: 2
  • GB: 3
  • France: 1

 

Quels sont les statistiques d’utilisation en Suisse?

Il existe 5 acteurs principaux dans le domaine du personal branding. Ici avec les chiffres pour Twitter à titre de référents. Etat en décembre 2010.

En définitive, être pleinement actif sur plusieurs réseaux professionnels requiert pas mal de temps. Si c’est précisément le temps qui vous manque, au lieu de vous éparpiller, je vous recommande la parcimonie et la qualité. Enfin si vous vivez et travaillez en Suisse, je vous suggère ces quelques conseils de base:

  • Concentrez vos efforts selon votre marché cible (là où se trouvent les personnes de votre secteur): LinkdeIn et Xing.
  • Complétez votre profil à 100% et avec une image engageante.
  • Le profil doit être à jour et refléter votre parcours profesionnel et votre expertise. Moins il y a d’information, plus c’est suspicieux. Un manager ou un directeur ont un passé, comme tout le monde.
  • Demandez à des personnes de confiance de vous recommander. Il ne s’agit pas de collectionner les recommandations, mais d’obtenir des témoignages professionnels qui mettent en perspectives votre profil. A qui demander: managers, collègues, partenaires, etc. Si possible, leur rendre la pareille.

 

L’affaire Kit Kat qui a opposé Greenpeace et Nestlé date déjà de mars 2010. Comme le rappelle le Journal du Net, les actions de Nestlé consécutives à la mise online de la vidéo parodique de Greenpeace n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu et susciter un intérêt exponentiel auprès du public. Cela s’appelle l’effet Streisand, du nom de la fameuse actrice et chanteuse américaine.

Pour la petite histoire, en 2003, Barbra Streisand avait poursuivit le propriétaire d’un site diffusant des vues aériennes de Californie. Elle souhaitait préserver sa vie privée. En agissant ainsi, elle n’avait fait que pointer et confirmer au monde entier où se trouvait sa propriété. L’emplacement de sa propriété fût alors largement diffusé, au plus grand regret de la star. Depuis lors, on sait que faire retirer de l’information d’Internet ne donne pas toujours le résultat de discrétion escompté, c’est cela l’effet Streisand.

Revenons à Nestlé. En 2010, suite à l’affaire Greenpeace, Nestlé a très rapidement déclaré renoncer à toute collaboration avec les producteurs d’huile de palme. L’effet Streisand de l’affaire Nestlé – si je puis dire – a marqué les esprits et offert un cas d’école aux apprentis sorciers de la communication digitale.

Aujourd’hui, Nestlé s’est racheté une stratégie digitale et un bataillon de community managers. Nestlé se félicite du succès de la Facebook Page Kit Kat qui annonce plus de 3.5 millions de fans. Entre mémoire et oubli, ce n’est déjà plus qu’une vieille affaire. Je vous laisse, I’m having a break.