1930-2011, un petit historique de la communication interactive à l’ère électronique et numérique.
1930-2011, un petit historique de la communication interactive à l’ère électronique et numérique.
Après une phase alpha que j’ai pu tester sur invitation durant 1 mois, le site Storify est enfin en public beta.
Ce service permet d’aggréger les flux de différents réseaux sociaux – les vôtres et ceux des personnes qui ont participé au même événement – pour simplement raconter une histoire: escapade d’un jour, voyage, cours, conférence… Vous pouvez ainsi regrouper les interventions, les commentaires et les médias générés par tous les participants, mais aussi enrichir votre “story” de sources complémentaires en allant chercher sur Google ou en appelant d’autres flux. A essayer!
Voici les quatre Stories que j’ai créées dernièrement, notamment avec @mccasal pour le Twitter hashtag #iLuvCH:
Trois autres histoires à découvrir sur Storify:
Teaching Digital Strategy @ CREAdigital
Chroniques com.stratégique publiées sur cominmag.ch
Depuis début janvier, j’ai remarqué une croissance absolument infernale de notifications par e-mail provenant de mon profil Quora. Ce service online spécialisé utilisant le web sémantique est une sorte de Facebook de la question ou de Wikipedia soumis à la Landsgemeinde (démocratie directe avec vote à main levée, pour les yeux internationaux qui se poseraient sur cet article) qui repose, comprenez «dépend», sur la sagesse de ses utilisateurs. Le tout – questions et réponses – en principe se régule avec un système d’édition et de vote pour chaque élément. Les réponses les plus médiocres tombent ainsi dans les limbes, et les plus légitimes, fruit du consensus de cette collaboration, fusent au sommet de la page. Voici pour l’outil. Un constat: l’objectivité n’est pas un but en soi.
Depuis des mois, Quora m’intrigue. Plus que le réseau et la technologie en jeu, c’est l’utilité et les conséquence du web sémantique qui m’intéressent. Quora répond-il a un besoin? Ne l’utilisant qu’en mode observation et requête, j’ai constaté que les problématiques exposées étaient complexes et les réponses pointues. Les sujets abordés étant inévitablement liés aux domaines d’intérêt des early-adopters (technologie, start-up, Paolo Alto…), et n’ayant pas une expertise similaire, je me suis gardée de participer à cette prose parfois très scientifique. A l’évidence, Quora n’est pas une plateforme de débat et encore moins un café du commerce, mais bien un lieu de réflexion exigeant.
A l’image du cycle d’adoption par Gartner, le nombre d’utilisateurs et de questions a récemment augmenté de manière exponentielle offrant à Quora une masse critique, mais qui ne contribue ni plus, ni mieux. Corollaire attendu, la qualité semble décliner. Certains early-adopters s’exaspèrent du manque d’étiquette de ces nouveaux venus, car nul service n’est à l’abri de diarrhée verbale. Désormais, sujets pointus et grand public se mêlent, offrant la redite bruyante d’autres plateformes de self-help: eHow, wikiHow, Howcast. A quoi bon?
Si Quora ambitionne de surpasser les références encyclopédiques de Wikipedia et autres services de question-réponse tels que Yahoo!Answers ou Aardvark, elle le fait de manière très agressive en incitant à la participation compulsive et en usant des mêmes méthodes que Facebook: l’attrait de l’ego. Sur Quora, une fois votre précieuse invitation décrochée pour le club si convoité, et votre profil personnel créé, vous pouvez enfin laisser libre cours à votre humeur (vote, réponse, nouvelle question, édition, etc.) et vous vanter d’y être et de participer.
Quora saura-t-il se départir de cette impulsivité qui risque à la longue de lui nuire? S’affranchir de l’émotionnel, de l’ego de ces nouveaux utilisateurs et créer un réel capital social? Telle est la question.
L’adoption des médias sociaux dans l’organisation est un vaste sujet qui soulève toujours beaucoup d’interrogations auprès des moyennes et grandes entreprises.
Jeudi dernier j’étais invitée par Rezonance – le réseau de personnes, de connaissances et d’affaires s’adressant aux individus et aux entreprises qui souhaitent développer leurs échanges en Suisse romande – à la conférence First, afin de m’exprimer sur un cas concret et issu du domaine public: L’adoption des médias sociaux par la Maire de Genève, Sandrine Salerno (@sandrinesalerno). Voici mon keynote.
Pour en savoir plus
– www.maire-de-geneve.ch
– les photos de l’event First Rezonance sur flickr
Jeudi dernier, j’étais invitée à m’exprimer sur les contenus générés par les utilisateurs dans le cadre d’une Lift Presentation pour le pôle de compétitivité et d’innovation Imaginove à Villeurbanne près de Lyon.
Cet été, lors d’un cocktail dînatoire à Genève, je plaisantais avec un ami au sujet d’une application qui exigerait de l’utilisateur d’effectuer une opération compliquée dès une certaine heure afin de parer à toute publication inapproprié sur les réseaux sociaux. Je viens de découvrir que l’entreprise Webroot, un des spécialistes en matière de sécurité sur Internet, a habilement mis en place une campagne virale à ce sujet: Social Media Sobriety Test.
Si rien de subversif ne sort à votre sujet lorsque vous googlelisez votre nom, soit vous êtes invisible (tant pis pour vous ou tant mieux), soit vous savez quoi-comment-et-où publier afin de nourrir positivement votre empreinte digitale, le tout au service de votre marque personnelle.
Ce n’est pourtant pas le cas de tout le monde!
Il est vrai que Facebook (au hasard) modifie trop souvent les paramètres de confidentialité de son réseau, rendant les frontières de la sphère privée pour le moins floues. Belle excuse! Votre plus grande menace, c’est vous! Vous seul êtes responsable du contenu publié sur vos profils sociaux et des paramètres de confidentialité – pour les régler, installez Reclaim Privacy. Malgré cela, des hordes d’utilisateurs publient chaque jour des contenus peu glorieux.
On s’accorde à dire que les problèmes de données sensibles relatives à la vie privée est une question épineuse, que l’utilisateur doit avoir la main sur ses données, que les adolescents ne sont pas conscients de ceci ou cela, etc. En revanche, on parle rarement des conditions dans lesquelles les utilisateurs publient certaines informations. Si certains semblent manifestement s’ennuyer au travail et réagir émotionellement au quart de tour à une vidéo virale par exemple, un phénomène plus inquiétant génère honte et opprobre, avec un historique s’il vous plaît! En effet, beaucoup d’utilisateurs un peu éméchés, voir franchement alcoolisés publient chaque soir des éléments de leur vie privée qui n’ont rien à faire sur Internet.
Vous n’avez pas d’amis! Ils sont tous sur Facebook!
Ouch! Il est temps de prendre des mesures.
Eloignez-vous immédiatement de cet ordinateur ou installez des garde-fous!
Cela fait une année que l’étude “Defining Social Media in Switzerland” suit l’évolution des utilisateurs sur les plateformes sociales les plus populaires en Suisse. Depuis septembre 2009, pas moins de 6 mises à jour sont disponibles sur mon compte Slideshare.
Il me semblait logique qu’une étude spéciale comparant quelques données-clés, jusqu’alors laissées de côté, devait voir le jour. C’est chose faite, voici l’édition 2009/2010.