Festival de culture post-digitale, l’OFFF – sous le thème “YEAR ZERO” – a souhaité un retour aux sources dans une tonalité fin du monde des plus dépouillée et dérengeante. Puissant lieu d’inspiration et d’incubation de la création contemporaine numérique, le festival a offert comme à son habitude un choc visuel et cérébral des plus stimulants. Voici donc réunis les meilleurs moments que nous avons documentés au fil de l’événement grâce aux tweets, photographies (traditionnelles avec un “appareil de photo”), instagrams et matériels vidéo créés par nous participants, agences et artistes présents.
Le festival a terminé en apothéose avec l’intervention de deux énormes références: Erik Spiekermann et Stefan Sagmeister. Comme chaque année, nous avons assisté à la diffusion du “Main Title”, soit un court-métrage-générique annonçant tous les artistes et agences ayant participé à l’édition du OFFF. Cette année, c’est l’agence PostPanic qui a relevé le défi avec un film “insane” mais remarquable.
Les journées n’ont que 24 heures et se tenir au courant de l’actualité ou de sujets plus spécifiques demande un certain effort. Suite au précédent article de ce blog traitant de la Screen Culture – De la lecture à l’action, voici un rapide survol de quelques outils permettant de visualiser et de consommer du contenu sur différents écrans… du simple site au social magazine.
1. Adds-on pour navigateurs
Dans le domaine du social magazine, qui n’est autre qu’un aggrégateur de flux RSS et de API diverses, Feedly (2008) occupait déjà le terrain du côté navigateur, mais il n’a pas su adapter sa plateforme – basé sur Google Reader – à l’iPad. En effet, il n’existe aucune application dédiée et le site ne fonctionne pas sur la tablette. Cela dit, il reste incontestablement un produit fiable, simple et commode. Feedly permet d’organiser le contenu en thématiques, de modifier la mise en page pour créer son propre magazine et de partager les articles qui vous intéressent soit en utilisant les caractéristiques reposant sur la technologie de Google Reader (aggrégation de flux RSS) soit en socialisant votre contenu.
2. Online News Maps
Il s’agit moins de social magazines à proprement parlé que de sites expérimentaux traitant l’information selon des algorithmes complexes liés à la fraîcheur de parution des informations, leur persistance et leur popularité sur les réseaux.
Guardian Zeitgeist (2010) est un outil expérimental créé par l’éditeur homonyme pour organiser le contenu selon le degré d’attention des utilisateurs. Zeitgeist offre un instantané en temps réel des sujets qui passionne les lecteurs du site guardian.co.uk. Zeitgeist procure un point d’entrée alternatif et social à la homepage.
NewsMap (2009) permet de visualiser l’actualité comme s’il s’agissait d’un énorme tag cloud. Classés par pays ou par thématiques, les éléments les plus populaires et les plus récents apparaissent dans une taille de caractères supérieure et dans des tons clairs. C’est un bon indicateur de tendance en temps réel. Le lien de chaque élément pointe directement sur la source, il permet ainsi de commenter et partager le contenu sur les plateformes habituelles. Mon favori. Bémol: en Flash, donc illisible sur iPad.
MSNBC Spectra (2008). Bien que magnifique, l’outil n’est pas du tout productif. Les news évoluent en 3D dans une sorte de vortex coloré selon le domaine traité. Il est possible d’augmenter le nombre de news visualisées en choisissant les thèmes favoris: business, technology, world news, sports… Pas sociable. Pas iPad-friendly.
3. Mobile Applications
Applications pour smartphones et tablettes. Permet de consommer du contenu, de le commenter et de le partager.
Flipboard (juillet 2010), le tout récent social magazine offre une UX extrêmement fluide et fascinante. L’application semble pour l’instant bridée au seul choix des flux RSS proposés par Flipboard. On attend les mises à jours et développements futurs de l’application. Intégre aussi l’API de Twitter et Facebook. Problème: lecture linéaire des flux, pas de mélange de plusieurs flux selon une thématique précise par exemple. Download Flipboard sur iTunes. Gratuit.
Pulse App (mai 2010). Vrai social magazine et concurrent de Flipboard. En ligne depuis les débuts du iPad. Intégre les API de Twitter et Facebook. Enorme avantage sur Flipboard, il intègre Google Reader, cela permet ainsi d’emmener partout avec soi ses flux RSS de prédilection. Problème identique à Flipboard: lecture linéaire des flux, pas de mélange selon une thématique particulière. Download Pulse sur iTunes. 2.20 CHF.
Existe aussi pour iPhone: Pulse News Mini pour 1.10 CHF
Feeddler (2010)
Sorti avant Reeder (son concurrent ci-dessous), j’ai utilisé Feedler faute de mieux à l’époque. C’est un lecteur de flux RSS tout à fait honnête et efficace (à condition d’avoir une connexion), même s’il s’avère un peu sec et austère. Malgré une synchronisation préalables des contenus, l’application n’a pas fonctionné en mode cache lorsque j’ai mis mon iPad en mode avion (= offline, sans Wifi, ni 3G). Une frustration évitée en plein vol. Download Feedler RSS Reader sur iTunes. Gratuit Download Feedler RSS Reader PRO sur iTunes. 5.50 CHF
Reeder(juillet 2010) n’est pas un magazine social, mais il pique la place de Feedly dans le monde des application pour iPad. Mon favori, incontestablement. Présentation claire, lecture des flux selon classement thématique puisqu’il intègre pleinement les fonctionnalités de Google Reader, sauvegarde des flux dans le cache pour une lecture en mode avion (fonctionne à merveille), socialisation très développée avec bookmarking, etc. Un Must Have. Download Reeder sur iTunes. 5.50 CHF
Quelles sont vos applications favorites? Connaissez-vous d’autres sites ou applications permettant la visualisation, le traitement et la consommation de l’information?
Comme un écho à l’exposition temporaire Dreamlands qui se tient en ce moment au Centre Pompidou, Steven Heller a inauguré la 10e édition du festival de création post-digitale OFFF Paris 2010 avec une interrogation: “Do we dream the real future?”.
Rêvons-nous du réel futur?
Le futur n’a-t-il jamais été aussi futuriste que dans les foires internationales d’antan, à la lecture de comics avec des super héros aux pouvoirs surréels, dans les films d’anticipation ou de… Woody Allen. L’avenir rêvé des années 30, 50 ou 60 où chacun aurait une voiture volante ne s’est pas réalisé et ne constitue qu’une nostalgie d’un futur anticipé (dé)passé qui n’a finalement jamais pris autre forme qu’en fantasme. Le mythe fondateur selon Heller prend naissance dans l’architecture de l’Exposition universelle de Chicago en 1933, et surtout celle de New York en 1939, avec les antécédents évidents de l’avant-garde européenne des années ’20 faisant référence aux courants tels que le dadaïsme, le futurisme italien, le surréalisme, le Bauhaus, etc.
Qu’est ce que la culture post-digitale?
Le futur que nous envisageons est-il si loin de nous ou au contraire plus familier? Nous sommes confrontés à plus d’information, plus d’accessibilité, plus d’immédiateté. Vite. Notre futur commence plus que jamais ici et maintenant avec la géolocalisation et la généralisation des appareils mobiles. C’est une très bonne nouvelle: L’humain est à nouveau le point central.
Si aujourd’hui l’innovation peut prendre la forme d’un iPad, c’est que sous ses airs familiers, l’introduction de cet outil laisse augurer des changements à long terme dont nous n’avons pas encore bien saisi les implications. Ce qu’il adviendra de la marque Apple n’est pas très intéressant, ce qui l’est en revanche c’est la généralisation de l’usage du mobile et de la tablette. L’ordinateur portable ou la tour sont des camions comme le laissait entendre Steve Jobs tout récemment, car aujourd’hui nous consommons plus que nous ne produisons alors pourquoi s’embarrasser d’appareils lourds et surpuissants.
Le futur, c’est maintenant
Au rebus la voiture volante pour 2025. Nous ne sommes ni dans Blade Runner, ni dans Terminator, ni dans 2001, l’Odyssée de l’espace. Le terme de culture post-digitale paraît-il pour autant si prétentieux et obscur? Non. Partons du simple constat que le digital (ou numérique) est aujourd’hui partout et souvent insidieusement invisible, bref familier: du scanning de vos achats au supermarché au scanning de votre visage et de vos empreintes digitales à l’entrée des Etats-Unis, à l’achat de tickets de transports publics en passant par la consommation sur internet d’informations diverses, de téléchargements ou d’achats en ligne, avec ou sans carte de crédit, etc. Notre relation au digital est constante et inéluctable. Rationalisation, facilitation et immédiateté, nous bénéficions tous les jours de la technologie. Ainsi, le terme digital (ou numérique) a fortiori recouvre un nombre d’applications extrêmement vaste et parfois très flou.
Bénéfice du digital dans les médias
La numérisation a bouleversé l’ecosystème des médias (dits “traditionnels” et en particuliers des médias dits “électroniques” qui sont apparus bien avant l’ère informatique: TV, radio) et ouvre de nouveaux champs d’application et d’utilisation.
Tous les canaux de communication subissent en effet de fortes pressions suite à l’apparition de ces nouvelles technologies et des comportements induits. Ce phénomène appelle une évolution nécessaire relative à l’interactivité, la personnalisation et la “socialisation” de ces plateformes. C’est le cas par exemple de Google TV qui allie la force des programmes de télévision comme vous les connaissez avec la puissance de l’Internet.
Post-digital: 3 arguments-clé
L’ère post-digitale implique que nous n’avons pas seulement à faire à de nouveaux canaux de communication qui seraient autant de moyens complémentaires de communiquer, mais à un réel changement de paradigme qui bouscule les mass médias traditionnels.
Il n’y a plus de différence entre la vraie vie et la vie digitale. Notre identité nous colle à la peau, partout.
La socialisation des plateformes place l’humain au centre de l’univers numérique.
Vite, toujours plus vite
L’écosystème numérique évolue à toute allure. Il implique que réfléchir avec d’anciens réflexes en terme de commercialisation de nouveaux types d’espaces publicitaires n’est plus approprié, mais comme le préconise Helge Tennø dans une présentation déjà parue l’an dernier, il est temps de restructurer complètement la relation de la marque au consommateur.
Je regarde Dexter en streaming, commande sur Amazon le nouveau Brian Solis déjà soldé, lis le New York Times sur mon iPad et parcours quelques flux RSS avec un agrégateur qui me permet de les partager sur Twitter. Et vous? Où et comment consommez-vous vos contenus favoris?
Pour Faris Yakob (MDC), il importe d’identifier les médias du point de vue de l’utilisateur. Pour quelle raison le consommateur choisit-il de passer du temps avec un contenu sur un média en particulier plutôt qu’un autre? Les motivations du consommateur semblent moins régies par la marque ou le message que par les bénéfices des médias dont il dispose. Payants ou gratuits peu importe. Ce n’est pas une question de coût, mais de valeur ajoutée dans l’expérience. Avec l’avènement du digital, il n’y a plus de limite : le contenu est désormais séparé de son canal de distribution, il circule sur tous les écrans.
Savoir aligner la spécificité et la qualité du contenu avec la valeur additionnelle du média utilisé, tel est le réel défi. Il ne s’agit pas d’effectuer une transposition technique du contenu existant, mais bien d’organiser celui-ci pour une expérience utilisateur enrichie, innovante, ergonomique et adaptée aussi bien aux attentes de publics exigeants qu’aux outils de lecture (ordinateur, smartphone, tablette, console, etc.). A titre d’exemple, l’application iPad du magazine Wired (sujet que j’abordais sur mon blog en mars dernier) offre une expérience si simple et ludique qu’elle renvoie ses concurrentes réviser leur copie.
La presse prend d’assault l’iPad. Oui, pour le pire et le meilleur! Avec excellence et légitimité : deux références, Wall Street Journal et NPR. Et avec de cuisants plantages: Libération, un PDF online. En Suisse, certains éditeurs n’ont pas encore compris qu’il ne sert à rien d’être le premier sur iPad si on n’est pas innovant. Un contenu exceptionnel sur papier se fait balayer en un coup de doigt par une expérience utilisateur décevante. Le lecteur décide et dispose. Hormis la bonne copie du Tages Anzeiger, les récentes applications de L’Hebdo (iPhone), Agefi, Coopzeitung, Bon à Savoir, etc. confondent inopportunément slideshow PDF et mutation de l’expérience utilisateur. En conséquence, le contenu devient indigeste.
Alors pourquoi m’abonnerais-je? Quelle est la plus-value? Ignorer ainsi les possibilités techniques de la plateforme et l’UX me laisse penser qu’on se moque des consommateurs. A moins de proposer une killer app orientée utilisateur, l’iPad n’est pas une bouée de sauvetage pour une presse en mal de nouveautés. Les technologies émergentes ne sont pas un gimmick, elles exigent un effort que ces éditeurs n’ont manifestement pas encore accompli. Etonnez-nous!
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Compléments last minute – La récente étude publiée par Pew Research sur l’évolutation des comportements de consommation des médias de 2000 à 2010 aux Etats-Unis. L’étude montre à quel point l’utilisateur considère l’information comme portable et transportable (à partager), ainsi que sa réticence à s’abonner à un service d’information payant alors que l’information transite de manière diffuse sur Internet.
Quelques chiffres: Aux USA, dans le secteur des sites de news, seul 35% des utilisateurs affirment avoir une source d’information favorite. Seuls 15% de cette tranche se déclarent prêts à payer pour obtenir le contenu de leur source favorite (7% de l’ensemble des lecteurs de sites d’actualité). Vous en conviendrez, c’est faible.
Le défi: créer de la valeur dans la chaîne de transmission. Pew Research propose deux solutions qui mériteraient une démonstration plus poussée que dans leur présentation:
– Le journalisme en tant que service – pas en tant que produit
– Un matrice des sources de revenu pour les différentes fonctions journalistiques
Here is the unboxing and review of the first analog iPad in Switzerland. @mccasal and @sdufaux did a video to show you all the great features of this device.
Signée Ogilvy, Do knot forget est la toute récente campagne de Ford pour annoncer l’équipement de série dans tous les nouveaux modèles de la marque américaine. Jusqu’alors comme le voulait la tradition on faisait un noeud à son mouchoir, non? Dès à présent lorsque vous montez dans une Ford, vous pouvez oublier tous vos câbles. La voiture est équipée d’un système Bluetooth intégré pour connecter votre téléphone portable, smartphone, lecteur mp3 et autre GPS tout simplement. Mais quel est le lien entre Ford et Apple?
Ford – Apple: même combat?
Ogilvy n’a pas représenté un quelconque câble, mais a porté son choix sur les fils blancs emblèmes reconnaissables et bien connus de la marque Apple. Rien d’innocent à cela. Apple a déjà annoncé en 2006 son association avec Ford Motor Company, General Motors et Mazda pour proposer l’intégration parfaite de l’iPod sur la plupart des modèles de leurs différentes marques. Ford poursuit aujourd’hui son effort d’intégration – sans fil cette fois – et profite en passant d’un transfert d’image. L’iPhone est passé par là.
Le transfert d’image n’est pas si anodin. Il me rappelle que même si les deux fondateurs de ces entités ne se sont jamais connus, il est pertinent de relever la proximité des deux marques. Point commun inscrit dans l’ADN de la marque:
Steve Jobs et Henry Ford sont des visionnaires dont les actions entreprises modifient durablement notre quotidien.
Apple est une marque qui challenge le status quo en pensant différemment. Elle a révolutionné l’usage individuel de l’ordinateur avec la première interface utilisateur graphique (1984), modifié l’industrie de la musique avec iPod et iTunes (2001), et bouleversé l’industrie de la téléphonie (2007).
Ford a révolutionné le monde de l’industrie mécanique/automobile avec son modèle T (1908) en organisant la division du travail, la standardisation, et stimulant l’augmentation du pouvoir d’achat des ouvriers. Tout le monde ou presque voulait une Ford-T.
Nouveauté vs innovation
Rien de franchement excitant dans cette annonce Bluetooth de Ford, hormis le jeu de mots et le clin d’oeil Apple. Finalement Ford nous promet une connectique facilitée et une expérience consommateur exceptionnelle en version seamless technology, soit une ergonomie si évidente que nous ne percevons plus la technologie compliquée qui nous assiste. En d’autre termes, c’est un “super-mains-libres”, une nouveauté disponible sur les véhicules Ford, mais pas une réelle innovation, les technologies ici en jeu étant toutes déjà existantes.
Depuis l’annonce du iPad, dernier né de la flotte Apple, il ne sa passe pas un jour sans un article ventant ou décriant l’absence de caméra ou illustrant le nouveau produit comme un gros iPhone, etc. Les avis divergent fortement, mais ne laissent personne indifférent. Ce débat bassement lié aux caractéristiques techniques occulte cependant la vraie question: Apple adresse un défi aux industries papivores. L’iPad n’est pas un simple objet, mais une idéologie (à ce sujet: iPad: Overhyped Flop or a case of Great Design Thinking?). Ce n’est pas une nouveauté, il s’agit bien d’innovation. Jamais personne ne s’est ainsi posé face à l’industrie de l’édition. Sachant que les groupes d’édition – du quotidien au roman – fonctionnent verticalement de manière quasi autarcique et maîtrisent l’ensemble de la chaîne de production/diffusion, comment vont-il réagir?
Au lancement d’iPod et iTunes personne n’y a cru, mais Apple a bel et bien insufflé un changement durable en jouant sur la mise en vente de données numérisées à l’unité. Résultat: Exit l’album et rupture de la chaîne de production/distribution. Avec l’iPhone, Apple a dicté sa loi dans le monde des opérateurs en imposant un appareil unique. Seul AT&T a accepté le diktat d’Apple. Le risque s’est avéré payant. Alors, iPad est-il vraiment un produit voué à l’échec? A l’instar du lancement de l’iPod, le consommateur ne peut pas encore percevoir les bénéfices du iPad. Il paraît physiquement et techniquement trop similaire. Mais l’industrie de l’édition, elle a bien perçu la menace. Va-t-elle savoir mieux réagir que l’industrie du disque? Si j’observe bien, tous les supports imprimés (hormis les supports artisanaux) sont issus de documents électroniques, non?
Le constat est le suivant: toutes les informations que nous consommons quotidiennement sur différents canaux/supports digitaux ou analogiques (ordinateur, smartphone, journal, radio, lecteur mp3, chaîne stéréo, appareil photo, livre, etc.) sont des données binaires. A ce titre, ces données digitales peuvent désormais voyager sur n’importe quel écran. iPad fera probablement très bien l’affaire en tant que support. Peut-être qu’il est un peu en avance pour l’idéologie qu’il sous-tend. Faisons confiance à l’équipe de Steve Jobs. Je finis ce post en laissant la parole à Henry Ford: “If I had asked what people wanted, they would have said a faster horse“.
PS. Etrange mes câbles d’iPhone ressemblent souvent à ça lorsque je les sors de mon sac! Voici comment les ranger. Ok, ce n’est pas démontré avec un iPod, mais on comprend quand même: