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Stalk me on the internet

Archive: mobile

On le sait, l’utilisation du mobile comme plateforme privilégiée de recherche d’information et de dialogue avec des personnes ou des services prend de l’ampleur. L’étude menée par Yahoo et Nielsen The Mobile Framework Study propose d’observer les principaux comportements du mobile Shopping à travers 12 catégories. Cette étude démontre deux choses:

– la pénétration du mobile shopping et son adoption par les utilisateurs est plus rapide et importante que le shopping sur les sites de e-commerce via l’ordinateur: “Over half of mobile users surveyed say they plan to use their mobile device more or about the same as their PC throughout the purchase process”;

– un usage contextuel particulièrement fort dans les domaines des loisirs: voyage, restauration et entertainment.

(via Yahoo! Advertising)

Chroniques com.stratégique publiées surcominmag.ch. Voir l’article original ou le lire dans l’édition d’octobre 2010.

Dans un passé encore récent, un message contrôlé par une entreprise pouvait à lui seul définir l’image d’une marque. De nos jours, le paysage médiatique hyper-fragmenté ne va pas sans favoriser la dispersion de la marque. Alors comment conserver une unité de marque dans le monde digitalisé?

Dire. Faire. Vivre. Tout ce que vous faites et dites fait partie de votre marque. Le consommateur/utilisateur peut participer dans le message de votre marque, le faire sien et le modifier. Cette diffusion de valeur à partir d’une source unique vers le plus nombreux (one-to-many) démocratise la marque, en la rendant plus proche des consommateurs. La marque ne peut plus être contrôlée, elle prend vie. Si vous souhaitez faire participer les consommateurs dans l’échange, et faire partie de leur quotidien, votre marque doit devenir un «objet social» prêt à suivre son propre chemin.

Marque. Conversation. Intégration. Le digital dans toutes ses déclinaisons – web, social media, gaming, mobile, géolocalisation… – représente une opportunité pour la marque de modifier sa relation au consommateur/utilisateur. Lire la marque d’un point de vue digital global, c’est s’assurer que tout ce qu’elle véhicule sera convoyable sur tous les points de contact existants pour générer un écho auprès des différents publics et communautés. A l’instar de la marque américaine Zappos, chantre du Social Business, l’approche globale de la marque nécessite dès le début du projet l’implication de tous les stakeholders: R&D, Marketing, Vente, HR, PR… afin de donner l’impulsion nécessaire à tous les niveaux de l’entreprise. En effet, comment pourriez-vous avoir un compte Twitter sur lequel vous répondez promptement de manière efficace quand votre hotline ou l’expérience au point de vente contredisent cette qualité de service… et inversement.

Impulsion. Influence. Cohérence. Les stratégies de marque sont encore rarement initiées par le digital, mais le digital s’insinue partout: actualités, divertissement, shopping, voyage, domaine professionnel, sphère privée. De nouvelles opportunités s’offrent aux marques. La portabilité des appareils personnels fonctionnant sur WIFI et 3G donne accès à une masse d’informations que l’utilisateur peut librement utiliser ou enrichir on-the-go. Ces appareils sont au final des dashboards d’influence dont «je» est le centre. Marque personnelle, PME, marque de luxe, agence, même combat? Nous contrôlons tous le message de marque jusqu’au moment où nous l’émettons. Cependant, les conversations sont susceptibles de prendre une orientation qui nous échappe. La marque doit en définitive démontrer sa cohérence identitaire à travers tous les points de contacts. Cela s’exprime évidemment par sa capacité à écouter, comprendre et interagir avec autrui.

A la question “acceptez-vous les notifications push lors de l’installation d’une app sur votre smartphone?” (When downloading a new app do you accept the push notification?) plus de 8 personnes sur 10 déclarent refuser.

Trois possibilités complémentaires pour les utilisateurs:

  • Ne pas être incommodé par des intrusions intempestives de ces services et les musèlent d’emblée. Ainsi l’app Le Monde permet de lire le quotidien sans recevoir des alertes “breaking news”;
  • Protéger sa vie privée: autoriser les services push et parfois la porte ouverte à un service de géolocalisation associé à l’application;
  • Ménager la durée de vie de la batterie de son smartphone: La multiplication de service push est très gourmande en énergie.

Les flux rss ne seraient-ils plus suffisants? Alors que l’aggrégation dans Google Reader, Feedly, Netvibes, Alltop et autres constituent de puissants outils de veille, il est possible d’observer un nouveau phénomène: l’apparition d’iPhone Apps de certaines pointures avérées et largement respectées du marketing, comme canal de communication à part entière: il s’agit des iPhone Apps de Seth Godin, Simon Sinek et Brian Solis.


Brian Solis iPhone App – Télécharger sur iTunes
Catégorie: style de vie
Editeur: Mobile Roadie
Sortie: 05.01.2010


Seth Godin iPhone App – Télécharger sur iTunes
Catégorie: Actualité
Editeur: PointAbout, Inc
Sortie: 11.12.2009


Simon Sinek iPhone App – Télécharger sur iTunes
Catégorie: Economie et entreprise
Editeur: ITX Corp
Sortie: 01.12.2009

Oui on connaissait déjà les iPhone Apps des éditeurs d’actualité, et on les adore. Mais cette nouvelle tendance est-elle une usine à gaz? Je ne remets ici pas en question le contenu inspirant et pointu de l’information fournie par ces spécialistes – que j’apprécie fort d’ailleurs – mais la forme que prend la diffusion de ces informations. A part, un geste de pionnier pour l’auteur et l’assurance d’obtenir une couverture PR de premier ordre, j’y vois une redondance ultime de l’information et son corollaire: le perte de temps. J’admets toutefois qu’une telle application peut être utile au coup par coup pour les personnes qui ne suivent pas les flux d’informations rss originaux.

Cela dit, je m’imagine assez mal consulter tous les matins – et à plusieurs reprises durant la journée – chaque iPhone App de ces différents spécialistes. Pourquoi? Parce que la liste des flux d’information (tout canaux confondus) à monitorer chaque jour est déjà longue: plus de 250 blogs en flux rss, les sites de réseaux sociaux (Twitter, Linkedin, Facebook, Slideshare, Delicious, YouTube, etc.), les podcasts et videocasts, ainsi que les iPhone Apps ou web Apps d’éditeurs d’actualité comme New York Times, Le Monde, Le Temps, Rue89, Libération, Marianne, The Economist et parfois Time, BBCReader, Asahi Shinbun, 20minutes, Swissinfo… Dans ce post, je préfère omettre les autres sources d’informations diffusées sous des formes plus traditionnelles, mais que je consomme jour après jour: quotidiens, magazines, livres, programmes TV, programmes radio, films, etc.

Indéniablement, le nombre de flux ne va pas décroître ces prochaines années, au contraire. Il s’agira à l’avenir de trouver l’outil qui permette à chacun de filtrer l’information avec le moins de dommages collatéraux possibles, à savoir un outil qui permette de gérer son temps et trier qualitativement l’information récoltée. Il en existe déjà, ils sont très efficaces mais pas toujours optimaux face à la croissance de données. C’est un réel défi. Pour l’instant, je préfère monitorer les blogs (rss avec Feedly), les médias sociaux (TweetDeck ou en direct) et sites essentiels à mon à travail avec les outils qui me permettent en priorité de consulter, trier, sauvegarder et surtout partager les sources intéressantes.

Si la curiosité vous a piqué et que vous souhaitez tout même emporter partout avec vous un Seth Godin, un Simon Sinek ou un Brian Solis, alors laissez-vous tenter par leurs iPhone Apps.

Lorsque je voyage en train, je ne peux désormais plus me passer de l’iPhone App des CFF. Elle n’est pas parfaite certes, mais elle donne l’horaire et me permet simplement de faire l’impasse sur le distributeur de tickets ou le guichet. Et c’est déjà beaucoup!

L’iPhone App répond aux 3 critères indispensables d’une bonne application iPhone: fonctionnalité, praticité, information. Pour le quatrième critère également indispensable, l’ergonomie, l’application ne semble pas optimale, mais ne s’agissant pas de ma spécialité, je laisserai donc cette critique à d’autres.

Je peux cependant témoigner en tant qu’utilisatrice: L’ergonomie n’est pas optimale, j’acquiesce, parfois mon doigt hésite et je perds le fil pour arriver sur tel ou tel écran. Surtout lorsque le contrôleur débarque dans le wagon et que je dois produire illico ma preuve d’achat, alors là le scannage du QR code est souvent épique!

Cependant et malgré ces désavantages, les qualités organisationnelles de cette application en font un doudou (perfectible certes) pour cet hiver si vous prenez souvent le train, mais pas suffisamment pour vous procurer un abonnement général.

Je n’utilise pas la fonction ”Take me home”, car j’ignorais jusqu’alors son existence. Je ne me suis jamais intéressée à cet étrange bouton situé au coin supérieur droit de l’écran que j’avais d’ailleurs considéré à tort comme bouton ramenant au site mère (homepage) CFF. L’article et le mini-sondage (portant sur 22 interviews, indicatif mais non représentatif) réalisés par Pascal Magnenat, spécialiste interaction homme-machine, me font découvrir que d’autres utilisateurs se posent le même type de questions: Les CFF sur l’iPhone: inutilisable sur toute la ligne? Je constate cependant que ce sondage est intervenu en novembre 2008 (oui 2008!) et je ne comprend pas vraiment ce qui s’est passé depuis. Les CFF ont-ils été contactés? Ont-ils ou vont-ils prendre en considération les remarques ergonomiques et autres? Où en sommes-nous?

Les avantages actuels – fin 2009

Mon distributeur personnel: En cette période de menace virale, l’iPhone App CFF représente l’outil ultime, portable qui plus est, permettant de se procurer un billet de train sans avoir à poser son doigt sur l’écran tactile et nourri des distributeurs de billets situés dans les halls de gare. Bon, faudrait que les contrôleurs cesse de s’emparer des iPhones pour les scanner! On ne sait jamais!

Time is money: Un gain de temps non négligeable, seul ou en prenant en compte la fonction de mémorisation pour les trajets fréquents! Je peux prendre mon billet n’importe quand! Il n’y a plus de course effrénée et d’énervement avec d’autres voyageurs pressés et mal lunés au distributeur ou au guichet. Après un enregistrement préalable avec la création d’un profil complet (credit card oblige!) sur le site des CFF, je peux me procurer le sésame. De plus, sachant que la taxe de base pour l’achat d’un billet à bord – auprès du contrôleur – est passée de 5 CHF à 10 CHF, peu importe la destination, c’est une application gratuite qui vaut son pesant d’or.

Et vous, que faites-vous de cette application?