Archive: technology
Les termes nerd/dork/geek/dweeb enfin expliqués avec un diagramme de Venn bien utile. Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas!
Wikipedia nous apprend que:
Le terme geek (/giːk/) est un anglicisme désignant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis. Il s’emploie entre autres dans le domaine de l’informatique ainsi que dans celui de la science-fiction.
Un nerd (prononcer neurde), dans le domaine des stéréotypes de la culture populaire, est un terme anglais désignant une personne solitaire et intelligente, à la fois socialement handicapée (mais pas toujours isolée car un nerd peut conserver une vie sociale) et passionnée par des sujets liés à la science et aux techniques.
Un dork est un terme péjoratif pour désigner une personne stupide, socialement inapte et hors du temps. Souvent confondu avec les termes nerd et geek, mais n’implique pas le même niveau d’intelligence.
Enfin un dweeb est une personne socialement incompétente ou stupide, ayant néanmoins une attitude trop studieuse.
(via Great White Snark)
Après Penguin Book il y a quelques jours et pour donner suite au précédent post de ce blog, c’est au tour du magazine Wired de dévoiler dans une vidéo promotionnelle sa vision de la digitalisation des informations: de la conceptualisation à l’utilisateur final.
iPad iMagineering from Penguin Books on Vimeo.
Tout le monde parle du futur de l’édition et s’en inquiète. Le marché qui se met en place aujourd’hui fait déjà l’objet d’une bataille féroce qui galvanise toute l’industrie et ce n’est pas pour déplaire à tout le monde. La concurrence s’avère rude et le seul bénéficiaire immédiat sera l’utilisateur final. On se réjouit!
Voici un bel exemple de ce qui nous attend ces prochaines années avec l’éditeur Penguin Books. Des applicatifs éducatifs pour les enfants, mais aussi pour les plus grands, des livres interactifs à emporter partout avec soi.
Considérant la multiplication des écrans – fenêtres sur le monde binaire: ordinateurs, mobile, iPad, etc. – (cf. mon post sur l’innovation et le iPad: Do (k)not forget – Ford aussi bien qu’Apple?) pour supporter le contenu digital interactif, le terme de lecteur devient de moins en moins approprié dans le monde de l’édition.
(video via Only Dead Fish)
Signée Ogilvy, Do knot forget est la toute récente campagne de Ford pour annoncer l’équipement de série dans tous les nouveaux modèles de la marque américaine. Jusqu’alors comme le voulait la tradition on faisait un noeud à son mouchoir, non? Dès à présent lorsque vous montez dans une Ford, vous pouvez oublier tous vos câbles. La voiture est équipée d’un système Bluetooth intégré pour connecter votre téléphone portable, smartphone, lecteur mp3 et autre GPS tout simplement. Mais quel est le lien entre Ford et Apple?
Ford – Apple: même combat?
Ogilvy n’a pas représenté un quelconque câble, mais a porté son choix sur les fils blancs emblèmes reconnaissables et bien connus de la marque Apple. Rien d’innocent à cela. Apple a déjà annoncé en 2006 son association avec Ford Motor Company, General Motors et Mazda pour proposer l’intégration parfaite de l’iPod sur la plupart des modèles de leurs différentes marques. Ford poursuit aujourd’hui son effort d’intégration – sans fil cette fois – et profite en passant d’un transfert d’image. L’iPhone est passé par là.
Le transfert d’image n’est pas si anodin. Il me rappelle que même si les deux fondateurs de ces entités ne se sont jamais connus, il est pertinent de relever la proximité des deux marques. Point commun inscrit dans l’ADN de la marque:
- Steve Jobs et Henry Ford sont des visionnaires dont les actions entreprises modifient durablement notre quotidien.
- Apple est une marque qui challenge le status quo en pensant différemment. Elle a révolutionné l’usage individuel de l’ordinateur avec la première interface utilisateur graphique (1984), modifié l’industrie de la musique avec iPod et iTunes (2001), et bouleversé l’industrie de la téléphonie (2007).
- Ford a révolutionné le monde de l’industrie mécanique/automobile avec son modèle T (1908) en organisant la division du travail, la standardisation, et stimulant l’augmentation du pouvoir d’achat des ouvriers. Tout le monde ou presque voulait une Ford-T.
Nouveauté vs innovation
Rien de franchement excitant dans cette annonce Bluetooth de Ford, hormis le jeu de mots et le clin d’oeil Apple. Finalement Ford nous promet une connectique facilitée et une expérience consommateur exceptionnelle en version seamless technology, soit une ergonomie si évidente que nous ne percevons plus la technologie compliquée qui nous assiste. En d’autre termes, c’est un “super-mains-libres”, une nouveauté disponible sur les véhicules Ford, mais pas une réelle innovation, les technologies ici en jeu étant toutes déjà existantes.
Depuis l’annonce du iPad, dernier né de la flotte Apple, il ne sa passe pas un jour sans un article ventant ou décriant l’absence de caméra ou illustrant le nouveau produit comme un gros iPhone, etc. Les avis divergent fortement, mais ne laissent personne indifférent. Ce débat bassement lié aux caractéristiques techniques occulte cependant la vraie question: Apple adresse un défi aux industries papivores. L’iPad n’est pas un simple objet, mais une idéologie (à ce sujet: iPad: Overhyped Flop or a case of Great Design Thinking?). Ce n’est pas une nouveauté, il s’agit bien d’innovation. Jamais personne ne s’est ainsi posé face à l’industrie de l’édition. Sachant que les groupes d’édition – du quotidien au roman – fonctionnent verticalement de manière quasi autarcique et maîtrisent l’ensemble de la chaîne de production/diffusion, comment vont-il réagir?
Au lancement d’iPod et iTunes personne n’y a cru, mais Apple a bel et bien insufflé un changement durable en jouant sur la mise en vente de données numérisées à l’unité. Résultat: Exit l’album et rupture de la chaîne de production/distribution. Avec l’iPhone, Apple a dicté sa loi dans le monde des opérateurs en imposant un appareil unique. Seul AT&T a accepté le diktat d’Apple. Le risque s’est avéré payant. Alors, iPad est-il vraiment un produit voué à l’échec? A l’instar du lancement de l’iPod, le consommateur ne peut pas encore percevoir les bénéfices du iPad. Il paraît physiquement et techniquement trop similaire. Mais l’industrie de l’édition, elle a bien perçu la menace. Va-t-elle savoir mieux réagir que l’industrie du disque? Si j’observe bien, tous les supports imprimés (hormis les supports artisanaux) sont issus de documents électroniques, non?
Le constat est le suivant: toutes les informations que nous consommons quotidiennement sur différents canaux/supports digitaux ou analogiques (ordinateur, smartphone, journal, radio, lecteur mp3, chaîne stéréo, appareil photo, livre, etc.) sont des données binaires. A ce titre, ces données digitales peuvent désormais voyager sur n’importe quel écran. iPad fera probablement très bien l’affaire en tant que support. Peut-être qu’il est un peu en avance pour l’idéologie qu’il sous-tend. Faisons confiance à l’équipe de Steve Jobs. Je finis ce post en laissant la parole à Henry Ford: “If I had asked what people wanted, they would have said a faster horse“.
PS. Etrange mes câbles d’iPhone ressemblent souvent à ça lorsque je les sors de mon sac! Voici comment les ranger. Ok, ce n’est pas démontré avec un iPod, mais on comprend quand même:
(Ford ad via swissmiss)
Alors que Air New Zeland lance une nouvelle classe économique premium avec son SkyCouch, soit une rangée de 3 sièges* pour un couple ou une famille, Air France fait polémique en publiant un règlement discriminatoire concernant les passagers à forte corpulence.
En observant ces deux points de vue au final pas si différents, cela me rappelle que nous ne sommes que de la marchandise à transporter d’un point A à un point B.
Insight
Dans le monde des transports, les consommateurs, lorsqu’ils achètent un ticket, pensent acheter un voyage, alors que les compagnies pensent leur vendre un espace.
Le luxe c’est l’espace
*Un siège en classe économique mesure au mieux 45 cm de large, je vous laisse calculer la longueur de la couchette incroyablement confortable.
(via Boing Boing & Marianne)
CFF iPhone app, le sésame du train national
Lorsque je voyage en train, je ne peux désormais plus me passer de l’iPhone App des CFF. Elle n’est pas parfaite certes, mais elle donne l’horaire et me permet simplement de faire l’impasse sur le distributeur de tickets ou le guichet. Et c’est déjà beaucoup!
L’iPhone App répond aux 3 critères indispensables d’une bonne application iPhone: fonctionnalité, praticité, information. Pour le quatrième critère également indispensable, l’ergonomie, l’application ne semble pas optimale, mais ne s’agissant pas de ma spécialité, je laisserai donc cette critique à d’autres.
Je peux cependant témoigner en tant qu’utilisatrice: L’ergonomie n’est pas optimale, j’acquiesce, parfois mon doigt hésite et je perds le fil pour arriver sur tel ou tel écran. Surtout lorsque le contrôleur débarque dans le wagon et que je dois produire illico ma preuve d’achat, alors là le scannage du QR code est souvent épique!
Cependant et malgré ces désavantages, les qualités organisationnelles de cette application en font un doudou (perfectible certes) pour cet hiver si vous prenez souvent le train, mais pas suffisamment pour vous procurer un abonnement général.
Je n’utilise pas la fonction ”Take me home”, car j’ignorais jusqu’alors son existence. Je ne me suis jamais intéressée à cet étrange bouton situé au coin supérieur droit de l’écran que j’avais d’ailleurs considéré à tort comme bouton ramenant au site mère (homepage) CFF. L’article et le mini-sondage (portant sur 22 interviews, indicatif mais non représentatif) réalisés par Pascal Magnenat, spécialiste interaction homme-machine, me font découvrir que d’autres utilisateurs se posent le même type de questions: Les CFF sur l’iPhone: inutilisable sur toute la ligne? Je constate cependant que ce sondage est intervenu en novembre 2008 (oui 2008!) et je ne comprend pas vraiment ce qui s’est passé depuis. Les CFF ont-ils été contactés? Ont-ils ou vont-ils prendre en considération les remarques ergonomiques et autres? Où en sommes-nous?
Les avantages actuels – fin 2009
Mon distributeur personnel: En cette période de menace virale, l’iPhone App CFF représente l’outil ultime, portable qui plus est, permettant de se procurer un billet de train sans avoir à poser son doigt sur l’écran tactile et nourri des distributeurs de billets situés dans les halls de gare. Bon, faudrait que les contrôleurs cesse de s’emparer des iPhones pour les scanner! On ne sait jamais!
Time is money: Un gain de temps non négligeable, seul ou en prenant en compte la fonction de mémorisation pour les trajets fréquents! Je peux prendre mon billet n’importe quand! Il n’y a plus de course effrénée et d’énervement avec d’autres voyageurs pressés et mal lunés au distributeur ou au guichet. Après un enregistrement préalable avec la création d’un profil complet (credit card oblige!) sur le site des CFF, je peux me procurer le sésame. De plus, sachant que la taxe de base pour l’achat d’un billet à bord – auprès du contrôleur – est passée de 5 CHF à 10 CHF, peu importe la destination, c’est une application gratuite qui vaut son pesant d’or.
Et vous, que faites-vous de cette application?